ECRITURE EN COURS

Ça fait trop longtemps que l'Âme de l'Assassin réclame une suite... j'ai été très pris par mes différents projets et mes soucis administratifs et financiers, mais ça ne m'empêche pas d'avancer, même si je n'avance pas aussi vite que je le voudrais.

Quoi qu'il en soit, "Le Secret de Nécros" approche maintenant de sa conclusion. Je vous livre donc un extrait de chapitre en cours d'écriture.


La nuit était tombée sur la forêt bordant le castel Iontach. Golog, l’éclaireur orque, se glissait silencieusement d’un arbre à l’autre en se dissimulant soigneusement après chaque déplacement.

Le Xarkhan avait beau jurer qu’il n’y avait plus de danger, sous prétexte que la période de pleine lune était passée, il était encore terrifié du spectacle de ses compagnons déchiquetés et, quelquefois, à moitié dévorés.

Quoi qu’il en soit, il était arrivé près du château sans faire de mauvaises rencontre, et sans entendre le hurlement qui précède habituellement la proximité d’un loup garou.

Il ne lui restait plus qu’à approcher suffisamment près des remparts pour compter les hommes de gardes et revenir faire son rapport. Ensuite, l’assaut serait donné et les troupes de chocs seraient en première ligne, et lui bien à l’abri à l’arrière. Seul avantage de son statut d’éclaireur.

Dans le fond, il avait de la chance…

L’apparition soudaine d’un rai de lumière blanche le fit sursauter… le nuage qui dissimulait l’astre lunaire venait de se déplacer, dévoilant dans le ciel un trois-quart de disque lumineux.

Il se colla aussitôt à l’arbre le plus proche et attendit en maudissant les battements de son coeur dont, pensait-il, le bruit pourrait attirer la bête.

Même au trois-quart de ses forces, un garou restait dangereux… bien trop pour un éclaireur à peine formé.

Après quelques minutes, il reprit sa marche et arriva bientôt à portée de vue du château. Cette fois, la lune allait l’aider à repérer les gardes. Il entreprit l’escalade d’un chêne pour trouver un meilleur point de vue sur les remparts, sans quitter le château des yeux.

C’est alors qu’il entendit ce qui ressemblait à un raclement de gorge au dessus de lui.

Il leva la tête et aperçut une jambe nue décorée de peintures bleues.

Un jambe imberbe et fine… elle ne pouvait appartenir qu’à une femelle humaine. Golog retint un gloussement de satisfaction. Ce ne pouvait être qu’un mirage, mais c’était un joli mirage. Au dessus de cette jambe se trouvait un corps dont les charmes étaient à peine masqués par un pagne en peau de bête. L’humaine regardait fixement Golog et lui fit signe de la rejoindre. C’est alors que l’orque comprit que ce n’était pas un mirage…

Tous les humains craignent et détestent les orques, mais ils leur reconnaissent une puissance et une vigueur absente dans leur propre peuple. Certaines humaines en particulier sont fascinée par cette vigueur réelle ou supposée (réelle dans le cas de Golog, selon son propre point de vue) et les naissances de demi-orques n’étaient pas nécessairement le résultat d’un viol.

Golog accéléra sa progression.

Trois mètres, deux mètres, un mètre… il était maintenant assez près pour reconnaître dans les peintures bleutées les marques caractéristiques des sorcières barbares. La femelle lui souriait. Il n’avait plus qu’à tendre la main pour toucher cette peau délicate.

— crac ! Murmura la sorcière.

Aussitôt, la branche qui soutenait le poids de Golog se cassa et l’éclaireur perdit l’équilibre.

Le sourire de la sorcière accompagna sa chute.

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